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S.E. Le Lt Général J.D. MOBUTU, Président de la République, promoteur des jardins.
C'est en 1967 que le Général MOBUTU donna l'ordre de dessiner les plans d'aménagement du Mont Stanley.
Dès que les plans, soumis au Général Président, furent acceptés, l'on se mit au travail avec des moyens de fortune.

Le premier coup de bêche fut donné en septembre 1967. Le service horticole ne comptait alors que 43 paires de bras. Il fallait commencer par installer une pépinière puisque toutes celle de la ville, délaissées, n'avaient pratiquement plus rien. Des serres en bambou et en bois furent construites pendant que l'on préparait tous les dessins de détails de la pépinière, ceux des jardins et des parterres tels qu'on les voit maintenant, de même que tous les plans d'exécution de l'insfrastructure du parc, à savoir: routes, égouts etc... Entretemps, également, débutait l'ornementation de la Cité de l'OUA. La pépinière fut terminée début 69. En mai, on débuta l'infrastructure du parc. A la fin de la même année, on commença à planter (vingt-huit mois environ après le début des travaux). Les mots sont pauvres pour décrire la somme de travail qu'il a fallu fournir pour battre ce record !

Aujourd'hui, le parc présidentiel, aménagé, couvre une superficie totale d'un million de mètres carrés soit 100 hectares.

Le quartier de l'OUA quant à lui, couvre 14 hectares.

De par la volonté de l'Homme du 24 novembre, la brousse a cédé la place à une riche pépinière où sont stockées 200.000 plantes environ, à de magnifiques jardins et parterres où les fleurs rivalisent de beauté, à des animaux d'espèces rares (okapi, gorille...), à de splendides fontaines lumineuses, sans oublier l'art congolais dignement représenté ici par des oeuvres d'une haute valeur artistique, (la coiffeuse, le joueur de Lokolé, le Varan...) L'immuable a été ainsi harmonisé avec le muable. Et le fleuve Congo, mugissant dans son lit de pierres, vient combler la vue du visiteur avide de spectacle.

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